mardi 27 septembre 2011

L'auto-éco-construction collective accompagnée

Eléments primordiaux du concept auto-éco-construction collective accompagnée.

Notre concept repose sur plusieurs volets :
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La sélection des auto-constructeurs sur le critère : faibles revenus
  1. ·         Le choix d’un mode constructif
  2. ·         La recherche d’un compromis économique/économies d’énergie
  3. ·         La recherche de fournisseurs offrant les meilleures conditions qualité/prix/services
  4. ·         La recherche de partenaires
  5. ·         L’étude des structures juridiques offrant  souplesse , simplification dans la mise en œuvre  et  ne pénalisant pas financièrement le projet
  6. ·         L’accompagnement par des gens compétents techniquement mais aussi psychologiquement
  7. ·         La dynamique de groupe.



Sélection critère faibles revenus : 

Tout le système a été généré pour permettre à des ménages aux faibles revenus à pouvoir accéder à la propriété. Dans un contexte économique où les coûts de l’immobilier  dépassent tout entendement, les ménages à faibles  revenus, ont les pires difficultés à se loger. Notre concept a été bâti pour les aider, mais il s’adresse à un public volontariste qui veut échapper à l’assistanat (aides toi et le ciel t’aidera). 
De même, l’objectif consiste à ne pas rentrer en concurrence avec les acteurs économiques du marché, artisans et entreprises, en aidant une catégorie de public qui ne pourrait être pris en considération par ces entreprises du fait de leurs revenus.

Le mode constructif

Ossature bois à « plate-forme » réalisées sur site

Le mode constructif : S’adressant à un public non professionnel (le seul critère pris en compte étant la capacité physique du postulant à répondre aux impératifs inhérents à la construction.) il fallait opter pour un système simple, ne nécessitant pas d’installation de chantier onéreuse, assimilable à tout participant dès l’instant où il bénéficie d’un accompagnement.
Notre choix s’est porté sur l’ossature bois dans un système constructif élaboré  par le CNDB au travers  du concept M.B.O.C (Maison bois outil concept) Le système qui a retenu notre attention est appelé « à plate-forme » réalisée sur site. Comme toutes constructions à ossature bois, le principe consiste à s’inscrire dans une logique fonctionnelle permettant de remplir les différentes fonctions d’une paroi par le matériau (ou l’association de matériaux) le plus performant. Cette fonction peut être soit  structurelle, soit thermique, acoustique, étanche à la vapeur d’eau, prenant en compte la sécurité incendie.
Ainsi, la structure verticale est assurée par des voiles  constitués de montants et de traverses en bois, contreventés par des panneaux de lamelles minces (OSB, contre-plaqué, agglomérés) et la structure horizontale réalisée par des planchers rigides, constitués de solives et des mêmes  panneaux plus épais. Cette structure sert de support à tout le second œuvre auquel elle fournit un véritable gabarit.
Ce système constructif a été conçu pour répondre aux DTU et répondre aux normes constructives en vigueur. Les règles liées à l’emploi des matériaux sont le fruit d’une optimisation constructive qui permet une garantie technique, mais également économique dans un rapport qualité/prix.
 Il s’agit de maisons construites à partir d’éléments unitaires conditionnés pour une fabrication sur site ( les éléments entrant dans la construction sont manu portables . )






Les éléments constitutifs  de la paroi verticale :
L’ossature : Elle est composée de :
·         Montants bois de 45x 145 de 2665m/m de haut avec entre-axe de 600 m/m
·         Traverse basse : de même section, celle-ci est clouée en about inférieur des montants, elle permet le clouage des voiles de contreventement, l’élévation des ossatures, leur réglage et leur ancrage
·         Traverse haute : Toujours de même section, celle-ci est clouée en about supérieur des montants et vient fermer le cadre.
·         Le clouage : Il s’agit  d’un clouage de positionnement en about des montants, il n’est donc pas structurel, ce sont les voiles qui transmettront les efforts.


Le contreventement :
·         Le voile travaillant est composé de panneaux de particules orientées (OSB) qualité CTBX de 8 m/m d’épaisseur. Il est fixé par des agrafes de 40x11
·         La règle des coutures Les fixations horizontales et verticales sur les montants et traverses périphériques du cadre doivent être espacées au maximum de 100 m/m


Le chaînage haut :
·         La lisse haute : la liaison horizontale entre les panneaux verticaux se fait dans un premier temps (avant même la pose du plancher ou des fermettes) par un chaînage constitué d’une lisse haute clouée sur la traverse haute du panneau en prenant soin de chevaucher les jonctions de panneaux de façon à constitué une continuité.
L’élément de paroi verticale arrive sur le chantier sous forme de montants, de lisses et de panneaux OSB. Il est assemblé sur la dalle constituant la plate-forme et levé en pivotant sur la lisse basse à l’remplacement même qu’il va occuper. En terme de manutention de composants, il s’agit d’une performance inégalée dans le bâtiment. La mesure du m2 de paroi mise en œuvre rapportée au kg transporté est, à performance égale, plus de 18 fois supérieure aux solutions bois préfabriquées en atelier.
Par ailleurs, les chutes sont quasiment inexistantes et réutilisables ce qui permet un chantier propre