mardi 4 octobre 2011



Dynamique de groupe
Chantier test.
A Vendeuvre, nous inaugurons notre concept et comme toute expérimentation il faut tirer des leçons des évènements pour tenter de remédier aux carences constatées.
Sur le plan technique :
Dans un souci de coûts et d’économies, le choix d’appliquer le système MBOC dans toute sa rigueur est peut être à revoir. Si cette façon de procéder, réalisation des murs sur place à partir des éléments constitutifs, est effectivement la moins couteuse (du fait que le coût de la main d’œuvre ne rentre pas dans le prix de revient) il comporte aussi des inconvénients. Temps d’exécution plus long et prise en compte des intempéries qui peuvent perturber le chantier.
Le remède passe par la préfabrication. Cette hypothèse apporte forcément un surcoût, mais le gain de temps est considérable et, si on prend en compte les frais intercalaires mis en place par l’organisme bancaire, il y a un calcul à faire. De même, si des éléments préfabriqués nécessitent l’utilisation d’un engin de levage, ils suppriment en grande partie, les conditions météorologiques qui pénalisent le chantier. Autre élément à prendre en compte, la fatigue accumulée qui pénalise l’avancée du chantier et plombe « l’ambiance»

Sur le plan humain
Pour ce qui est de l’ambiance justement. Autant il est relativement aisé de prévoir l’organisation et maîtriser les aspects liés à la technique, autant il est difficile de gérer l’aspect humain. Mettre ensemble des gens qui ne se connaissent pas, qui n’ont pas la même conception sur la notion « travail » est une des problématiques du concept. Quand on met ensemble un ouvrier du bâtiment, habitué à avoir un rendement exigé par son entreprise et un magasinier dans un négoce qui n’est pas soumis au même impératif, ou un employé du Futroscope, il y a forcément des disparités. Encore plus si on met en scène une hôtesse dans un hôtel ou une standardiste sur une plateforme d’appel. L’animateur technique, habitué à gérer des chantiers où il intervient auprès de clients individuels, ne se retrouve plus du tout dans le même cas de figure quand il doit gérer une quinzaine d’individus aux compétences diverses. De plus, le défi que se sont lancés les auto-constructeurs et l’enjeu que constitue l’emprunt qu’ils ont contracté, leur met une pression qui se traduit par la peur de mal faire. Résultat, l’animateur doit répéter les conseils qu’il a déjà prodigués, mainte et mainte fois, et ça il a du mal à l’accepter.
De même, l’animateur est là pour faire voir comment bien faire et non pas pour faire à leur place ce qui a été un peu le cas à Vendeuvre. Indépendamment de la formation aux techniques de la construction auprès des participants, il faudra aussi prévoir une formation au management des animateurs.
On ne s’improvise pas « meneur d’hommes ». La dynamique de groupe est une science très complexe. Elle rend compte du fait qu’un groupe est un organisme vivant : les personnes qui le constituent agissent et réagissent les unes par rapport aux autres, par rapport au groupe, et par rapport au but qui les réunit. Une certaine dynamique se met en place ; elle n’est pas toujours perceptible par tous. Le groupe peut aussi développer ce qui s’apparente à une vie intérieure.
La susceptibilité de chacun est à ménager et celle des femmes (par exemple) est différente de celle des hommes, ça peut créer des frictions dans un groupe mixte.
Un des points positif, qui n’est pas si évident, c’est la présence et la participation sur le chantier des différents ménages. Certains, tout en respectant la charte n’autorisant à participer que des membres de leur famille, ont pu bénéficier de cet apport, alors que d’autres, pour des raisons personnelles, n’avaient pas les moyens de faire bénéficier de cette participation précieuse. Lors d’une réunion pour établir les règles par rapport à cette problématique, la décision a été prise par le groupe que le seul impératif était la présence indispensable d’un membre par ménage, les apports extérieurs étant considérés comme un bonus
.
 Développement personnel :
 Comme on l’a déjà vu, l’autoconstruction est une activité très prenante. Pour la majorité des autoconstructeurs, il s’agit du projet de leur vie. Au niveau de l’individu, l’autoconstruction d’une maison est un projet d’envergure. Ce caractère presque démesuré est aussi un challenge. C’est un défi lancé à soi-même, une épreuve salutaire. En réalisant son projet, on se réalise soi-même. On y met beaucoup de soi, au niveau financier, et en investissement temps.
L’autoconstruction est donc une expérience forte et unique. Au bout du compte, on acquière une confiance personnelle, conscient d’avoir réalisé quelque chose qui n’est pas à la portée de tout le monde.
Les conditions de réussite :

  • Esprit d’équipe :
  • Solidarité
  • Tolérance
  • Enthousiasme
  • Convivialité
  • Acceptation démocratique des décisions du groupe
La contre partie à payer pour accéder à cette forme originale de l’acte de construire, passe par sa disponibilité, son engagement volontaire à consacrer tout ses temps libres à  bâtir sa maison de ses mains. Nous sommes donc tous embarqués sur un même bateau et nous devons ramer de concert si nous voulons arriver à bon port. J'ai baptisé ce projet : "La fraternité en action" !
Nous avons souscris ensemble un contrat moral de compagnonnage. Un tel projet doit paraître aux yeux de vos proches, complètement utopique, à nous de tout mettre en œuvre pour que cette "utopie" se transforme en une maison concrète où vous aurez plaisir à vivre avec vos familles.
Le compagnonnage, tel que je l’entends, c'est se serrer les coudes, faire face ensemble à l'adversité. 
Bien sur nous allons subir des moments de doute, ce serait trop beau que tout se déroule sans anicroches.
Le compagnonnage c'est le contraire du "chacun pour soi", c'est au contraire mettre en commun ce qui nous différencie? Nous sommes réunis autour de ce projet avec nos qualités et nos défauts. C'est la somme de nos compétences mises au service de tous qui nous fera avancer. Nous devons nous accepter les uns et les autres, tels que nous sommes et admettre que nos performances dans tel ou tel domaine, ne sont pas équitables.





mardi 27 septembre 2011

L'auto-éco-construction collective accompagnée

Eléments primordiaux du concept auto-éco-construction collective accompagnée.

Notre concept repose sur plusieurs volets :
·        
La sélection des auto-constructeurs sur le critère : faibles revenus
  1. ·         Le choix d’un mode constructif
  2. ·         La recherche d’un compromis économique/économies d’énergie
  3. ·         La recherche de fournisseurs offrant les meilleures conditions qualité/prix/services
  4. ·         La recherche de partenaires
  5. ·         L’étude des structures juridiques offrant  souplesse , simplification dans la mise en œuvre  et  ne pénalisant pas financièrement le projet
  6. ·         L’accompagnement par des gens compétents techniquement mais aussi psychologiquement
  7. ·         La dynamique de groupe.



Sélection critère faibles revenus : 

Tout le système a été généré pour permettre à des ménages aux faibles revenus à pouvoir accéder à la propriété. Dans un contexte économique où les coûts de l’immobilier  dépassent tout entendement, les ménages à faibles  revenus, ont les pires difficultés à se loger. Notre concept a été bâti pour les aider, mais il s’adresse à un public volontariste qui veut échapper à l’assistanat (aides toi et le ciel t’aidera). 
De même, l’objectif consiste à ne pas rentrer en concurrence avec les acteurs économiques du marché, artisans et entreprises, en aidant une catégorie de public qui ne pourrait être pris en considération par ces entreprises du fait de leurs revenus.

Le mode constructif

Ossature bois à « plate-forme » réalisées sur site

Le mode constructif : S’adressant à un public non professionnel (le seul critère pris en compte étant la capacité physique du postulant à répondre aux impératifs inhérents à la construction.) il fallait opter pour un système simple, ne nécessitant pas d’installation de chantier onéreuse, assimilable à tout participant dès l’instant où il bénéficie d’un accompagnement.
Notre choix s’est porté sur l’ossature bois dans un système constructif élaboré  par le CNDB au travers  du concept M.B.O.C (Maison bois outil concept) Le système qui a retenu notre attention est appelé « à plate-forme » réalisée sur site. Comme toutes constructions à ossature bois, le principe consiste à s’inscrire dans une logique fonctionnelle permettant de remplir les différentes fonctions d’une paroi par le matériau (ou l’association de matériaux) le plus performant. Cette fonction peut être soit  structurelle, soit thermique, acoustique, étanche à la vapeur d’eau, prenant en compte la sécurité incendie.
Ainsi, la structure verticale est assurée par des voiles  constitués de montants et de traverses en bois, contreventés par des panneaux de lamelles minces (OSB, contre-plaqué, agglomérés) et la structure horizontale réalisée par des planchers rigides, constitués de solives et des mêmes  panneaux plus épais. Cette structure sert de support à tout le second œuvre auquel elle fournit un véritable gabarit.
Ce système constructif a été conçu pour répondre aux DTU et répondre aux normes constructives en vigueur. Les règles liées à l’emploi des matériaux sont le fruit d’une optimisation constructive qui permet une garantie technique, mais également économique dans un rapport qualité/prix.
 Il s’agit de maisons construites à partir d’éléments unitaires conditionnés pour une fabrication sur site ( les éléments entrant dans la construction sont manu portables . )






Les éléments constitutifs  de la paroi verticale :
L’ossature : Elle est composée de :
·         Montants bois de 45x 145 de 2665m/m de haut avec entre-axe de 600 m/m
·         Traverse basse : de même section, celle-ci est clouée en about inférieur des montants, elle permet le clouage des voiles de contreventement, l’élévation des ossatures, leur réglage et leur ancrage
·         Traverse haute : Toujours de même section, celle-ci est clouée en about supérieur des montants et vient fermer le cadre.
·         Le clouage : Il s’agit  d’un clouage de positionnement en about des montants, il n’est donc pas structurel, ce sont les voiles qui transmettront les efforts.


Le contreventement :
·         Le voile travaillant est composé de panneaux de particules orientées (OSB) qualité CTBX de 8 m/m d’épaisseur. Il est fixé par des agrafes de 40x11
·         La règle des coutures Les fixations horizontales et verticales sur les montants et traverses périphériques du cadre doivent être espacées au maximum de 100 m/m


Le chaînage haut :
·         La lisse haute : la liaison horizontale entre les panneaux verticaux se fait dans un premier temps (avant même la pose du plancher ou des fermettes) par un chaînage constitué d’une lisse haute clouée sur la traverse haute du panneau en prenant soin de chevaucher les jonctions de panneaux de façon à constitué une continuité.
L’élément de paroi verticale arrive sur le chantier sous forme de montants, de lisses et de panneaux OSB. Il est assemblé sur la dalle constituant la plate-forme et levé en pivotant sur la lisse basse à l’remplacement même qu’il va occuper. En terme de manutention de composants, il s’agit d’une performance inégalée dans le bâtiment. La mesure du m2 de paroi mise en œuvre rapportée au kg transporté est, à performance égale, plus de 18 fois supérieure aux solutions bois préfabriquées en atelier.
Par ailleurs, les chutes sont quasiment inexistantes et réutilisables ce qui permet un chantier propre

vendredi 29 juillet 2011

Enfin, passage à l'acte !!!

Histoire du chantier test de Vendeuvre
Juillet 2011


Ouf ! on passe à la phase action, ce n’est pas trop tôt !
Depuis si longtemps que nous attendions ce moment, je finissais par croire que mon projet était une telle utopie, qu’il n’avait aucune chance de voir le jour. Eh bien si ! Cette fois on tient le bon bout !
Un chantier, ça s’ouvre sur un terrain. Le 13 mai 2011, Frédéric (notre coatch en ossature bois) qui devient le grand “ordonnateur” maître à bord, est présent, ainsi que Thierry, non pas en tant qu’architecte, mais représentant de l’entreprise en charge des fondations, Frédéric le terrassier, Christian et moi même.

 Alors que le terrain nous semblait plat, il se révèle qu’il existe une différence de niveau d’environ 50 cm avec la rue de la pierre qui vire. La maison concernée par ce dénivelé, est celle de Thomas. Son implantation veut que le pignon ouest, est en limite de propriété et que, de ce fait, soit le niveau de la dalle bois sera 50 cm en dessous du niveau de la route (ce qui lui donnera un aspect quelque peu “enterré”) ou on rehausse le terrain pour être en concordance avec la rue. C’est cette solution qui est adoptée, ce qui se traduit par un muret entre les 2 propriétés de Thomas et Guillaume son voisin. Thomas dominera donc légèrement la situation.
L’étude de sol ayant révélé que le niveau des fondations sera à + ou - 120 cm, la nature du sol se révèle très sableux[1] .
Le mastodonte prend possession du terrain
Le 2 juillet le terrassement démarre. Ce mastodonte de fer et d’acier entre en lisse. La gueule grande ouverte, il nivelle, creuse, ne laisse aucune chance aux escargots, limaces et autres vers de terre, qui peuplent  (peuplaient) ce bout de terrain.



 A ne pas oublier: Des toilettes sèches


La technique constructive choisie, est le procédé MBOC (Maison bois outil concept) et   pour la dalle qui recevra l’ossature bois, une dalle bois. Pourquoi ce choix ? C’était le moins onéreux par rapport à une dalle béton? Celle ci aurait nécessité l’intervention d’une entreprise sous traitante,
pour réaliser dans les meilleures conditions, fondations, longrines, pose de poutrelles béton et hourdis, notre recherche de prix se situait aux alentours de 15000 € par maison, alors que la dalle bois (du fait qu’elle est réalisée par les auto-constructeurs) coûte en fourniture 6500€. Pour ce qui est des performances énergétiques, les puristes en la matière disent que l’un des rares défauts de l’ossature bois, est son manque d’inertie. C’est à dire que le bois a le défaut de ses qualités, il ne stocke pas la chaleur (il est même réfractaire) et, de ce fait ne peut la restituer ensuite. L’idéal est donc d’incorporer dans le système constructif à base d’ossature bois, des éléments en matériaux susceptibles d’accumuler la chaleur afin de la restituer ensuite, c’est ce qu’on appelle l’inertie. La solution passerait donc par privilégier la dalle béton, mais pour notre part, son coût pénalisait le projet.
Les yeux fixés sur un tableau de bord financier qui ne permet aucun écart, notre objectif est de réaliser une maison à haute qualité énergétique, visant le label “Effinergie”(voir la rubrique économie d’énergie) pour 100 000€  tout compris.
Sous l’impulsion de Dimitri, nos auto-constructeurs s’orientent vers des solutions complémentaires telles que:
La tranchée; 2,5 m de profondeur sur + ou - 20 ml C’est Verdun !


Les  tuyaux du puits canadien à enterrer. 

Le puits provençal (ou canadien, c’est le même sinon que les provençaux l’utilisaient afin de rafraîchir la maison lors des grandes chaleurs, alors que les canadiens visaient surtout à améliorer les performances énergétiques pendant les grands froids) voir la rubrique puits canadien. (ce sont les émigrés provençaux qui ont d’ailleurs prônés ce système au Canada.)


La récupération des eaux de pluie, est bien entendu un objectif louable, mais ne figurait pas dans nos prestations, libres ensuite aux participants d’opter pour des solutions complémentaires à leurs frais.

L’adoucisseur d’eau dans nos régions très calcaire, fait aussi partie de ces accessoires
louables quand on fait ses calculs sur la durée des équipements ménager.
Ces travaux “complémentaires” ont un impact sur les terrassements puisqu’il faut enterrer les
citernes de 5000 l pour la récupération des eaux de pluie et une tranchée de 2m de profondeur sur + ou- 20 m pour l’enfouissement des gaines du puits canadien. Il est évident que c’est le genre de travaux qu’il vaut mieux faire quand le terrassier est sur le chantier.
Non les tuyaux ne vont pas engloutir Virgine
Puisqu”on en est dans les tranchées et enfouissements, les raccordements aux fluides (eau, électricité, téléphone) et évacuations (eaux usées, raccordements aux égouts) sont forcément à prévoir dans cette 1ère phase de chantier.








Les champignons en béton ont envahi la place
Compte tenu du mode constructif choisi, l’adaptation au terrain (les fondations) consistent à réaliser des plots en béton (il existe maintenant une nouvelle technique “techno pieux” qui consiste à visser dans le sol des tubes d’acier jusqu’à trouver le “dur”. C’est une solution intéressante, mais à 350€ le pieux ça dépassait nos moyens.) L’entreprise sous-traitante spécialisée dans cette technique, avec une grosse tarière fixée sur une pelleteuse, fore le sol jusqu’à trouver le sol dur, réalisant des trous d’environ 40 cm de diamètre sur + ou - 120 cm de profondeur, qui seront ensuite remplis de béton fibreux. L'arasement au niveau servira de base pour la fixation de la dalle bois. Le plus compliqué pour cette opération, c’est le traçage préalable, ces pieux devant être impérativement à l'aplomb des poutres muralières,  parfaitement de niveau (alors que la tolérance en maçonnerie est de l’ordre du cm, en ossature bois, elle est de 1 m/m) et positionnées en fonction du plan fournit par le bureau d’étude. 20 pieux par maison plus 4 pour l’abri voiture, on a l’impression qu’une éclosion de champignons en béton a envahi le terrain. Par ailleurs, le sol délimité par l’espace occupé par les maisons, a subi un traitement conservatoire : géotextile et gravier diorétique, pour prévenir contre une humidité intempestive génératrice de moisissures.
Voilà, la préparation du terrain, les plots béton, l’enfouissement des canalisations, des cuves d’eau de pluie, des gaines du puits canadien, tout est prêt maintenant pour passer aux choses sérieuses ; 
La dalle bois!
L'ordonateur dans ses oeuvres
Frédéric l’ordonateur, rentre là dans son élément !
14 ml de long, les poutres muralières
Il faut des bras pour installer ces poutres qui sont lourdes.
Cordeau traceur, mètre, décamètre, niveau laser on rentre dans la minutie du traçage où il faut porter toute son attention à sa bonne réalisation. De ce traçage dépendra la bonne mise en oeuvre de la maison. Niveau, équerrage, contrôle par triangulation, c’est de la géométrie appliquée.                                                            
Les poutres “muralières” 14ml de long, 300m/m haut, 58 m/m épaisseur. Ces poutres constituent l’ossature primaire de la dalle. Fixées sur les plots béton elles assurent l’équerrage et la rigidité, elles supporterons aussi les murs . Sur ces poutres, vient se fixer les étriers métalliques qui supporteront les poutres kerto intermédiaires.


La remorque logistique indispensable
Élément important: la remorque aménagée pour le stockage des outils, permettant un rangement dans le style: “Une place pour chaque chose et, chaque chose à sa place.”

Les étriers peuvent servir à autre chose qu'à monter les chevaux
Les fonssures (pour fonds des dalles) en OSB sont agrafées sur les talons des poutres Kerto et les liteaux fixés sur les muralières.
Sylvie Virginie et Cindy  emplissent le creux de la dalle
Profitant du “creux de la dalle”, passage des canalisations, alimentation et vidange des fluides, puis remplissage avec de la laine de roche dans toute l’épaisseur.

Enfin, après la pose du pare vapeur, vissage de l’OSB constituant le plancher de la dalle.






Cette période de vacance permet d’avoir sur le chantier tous les jours le groupe des autoconstructeurs, accompagnés pour certain par des parents. Résultat le chantier avance à grand pas.
A suivre les murs constituant l'ossature de la maison.



vendredi 25 mars 2011

Construire Autrement".

Projet éminemment social :
Sa raison d'être est avant tout de permettre aux ménages à faibles revenus d'avoir accès à la propriété par des pratiques d'entraide
La fraternité en acte
C’est aussi et surtout, un projet éminemment  humain, qui met l’homme en face de ses responsabilités, qui lui propose une alternative fraternelle, qui lui permet d’acquérir de nouvelles compétences



Equitable : Il s'adresse à tous les ménages sans aucunes discriminations d'aucune sorte, dans la limite d'une condition physique adaptée aux efforts qu'induit l'autoconstruction
Vivable : Participants à toutes les décisions concernant l'aspect architectural, les plans, les options (choix des matériaux, coloris etc ..) les maisons sont à votre image.
Durable : Un Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le bois dans tous ses aspects est le matériau bioclimatique par excellence : ossatures, charpente, menuiseries, isolant. A Haïti, alors que les maisons « béton » se sont écroulées, les anciennes maisons « coloniales » à colombage ont résisté.
Environnement : Construire Ecologique c'est choisir le mode de construction dont l'empreinte sur la planète est la plus faible. C'est aussi Construire sain pour ceux qui : fabriquent, construisent entretiennent et recyclent le bâtiment en fin de vie ;